Golf et Handicap


Le golf comme beaucoup d'autres disciplines permet aux personnes en situation de handicap une pratique sportive adaptée.

Dans le cas des personnes atteintes de troubles autistiques, le golf apparait comme une excellente  activité comme le développe l'article de France Inter ci-dessous.

 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-jeudi-04-janvier-2024-6738390

 

Vous jouez au golf ou avez la charge de la pratique sportive dans votre club, pensez Golf et Handicap au travers du handi-golf !


Une randonnée inclusive mixte


Deux weekends en juin pour faire connaissance et se familiariser avec les différents types de chemins et pentes composant les chemins de Compostelle (en région parisienne puis dans les Pyrénées), avant de les reprendre en septembre en Espagne pour gagner Santiago de Compostela.

 

Le club de nos partenaires s'est également élargi avec la venue de la Mutuelle Générale de la Police qui rejoint l'Association France Police Fraternité, les Ambulances Morgane, la Banque Française Mutualiste, les assurances GMF, la mutuelle Intériale, Orpheopolis.

 

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Témoignage d'un sportif policier devenu en situation de handicap en service


 Il était présent lors de la 37ème édition du salon « Livre Paris », le plus important salon du livre de France, aura lieu du 24 au 27 mars 2017 à la Porte de Versailles...


Présentation du livre par la FNAC:

Un matin de retour de service, l'auteur, motocycliste de la police nationale, entre en collision avec un véhicule qui lui grille la priorité. Après plusieurs jours de coma il se réveille paralysé, contrôlant uniquement son bras gauche. Commence alors un long combat pour récupérer l'usage de ses poumons et de son bras droit, puis pour accepter sa nouvelle condition et réinventer sa vie.


Présentation de l'éditeur

Quarante ans d'une vie trépidante, jusqu’au jour où tout bascule.
L’accident, qui oblige Emmanuel, pilote-moto professionnel, et motard de la police nationale, à quitter le monde des valides pour rejoindre celui des handicapés.
En parallèle, avant l’accident, pendant son coma, et encore après, des signes extérieurs mystérieux viennent se mêler à sa vie.
Hasard ou synchronicité ? Ces signes étaient-ils là pour le prévenir ? L’accident était-il programmé ? Afin de ralentir sa vie, ou lui faire prendre un chemin différent ?
À travers son parcours, vous découvrirez la face cachée du quotidien d’un paraplégique, avec toutes ses souffrances, psychologiques et physiques, ainsi que les étapes de sa reconstruction, semée d’obstacles et d’embûches.
Un témoignage poignant et juste, un exemple de force morale et de volonté.
EXTRAIT
Il était trois heures du matin, c’était le 22 février 2013, le réveil sonnait. Il était l’heure de se lever et d’aller servir et représenter la République. Comme tous les quinze jours, le vendredi matin, je me transformais en oiseau de nuit. Je me rendais au commissariat central de Toulouse pour enfiler mon habit de lumière, ou plutôt ma tenue de motocycliste de la Police Nationale. Je rejoignais les effectifs de police prévus pour le contrôle d’alcoolémie, et nous partions tous ensemble vers un point bien précis pour installer le dispositif.
Ce matin-là, comme beaucoup d’autres matins, notre point de chute était aux Ponts-Jumeaux, un très bon endroit pour cueillir les délinquants de la route alcoolisés. Ma mission était simple, enfin quand je parle de ma mission, c’était plutôt la mission du motocycliste : il s’agissait de poursuivre les vilains automobilistes qui refusaient de se soumettre au contrôle, ou carrément fonçaient sur le barrage de police. C’était une mission que j’aimais particulièrement.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1973, Emmanuel Siaux a été motard dans la Police Nationale pendant vingt ans, Champion de France des Rallyes Routiers et Team Manager de l'Equipe de France Police Moto. À l'aube de la quarantaine, un accident de la route, en service, le cloue dans un fauteuil roulant, l'obligeant à faire face à un nouveau défi : le long parcours de la reconstruction et de l'apprentissage de la vie en tant que paraplégique.

Nicolas M., CRS, sportif en situation de handicap en route pour les Jeux...


Bonjour Nicolas peux-tu te présenter ?
Bonjour, j'ai 34 ans je suis originaire d'Angers dans le Maine et Loire et je réside aujourd'hui sur l'agglo de Tours où je vis depuis quelques mois avec mon épouse et notre fils qui a un an.
Je suis entré en école de police à Nîmes en 2008 avant une première affectation à la CRS 52 (Sancerre). Au bout de 10 ans j'ai pu rejoindre mon épouse à Tours en intégrant la CRS 41 de Saint Cyr sur Loire. 
Pourquoi avoir choisi la police nationale ?
Je suis entré dans la police avec une idée précise : être au service de la population. 
C'est en CRS que j'ai pu trouver les valeurs qui me correspondaient - abnégation, protection des personnes, intérêt pour le collectif et la République; cela me rend fier d'être policier! D’ailleurs la devise des compagnies parle d'elle même "SERVIR ".
Mon métier m'a permis de découvrir le tir qui est devenu une passion mais aussi une spécialité puisque je suis tireur de précision au sein de la CRS 41. Je prolonge le plaisir du tir dans un club sportif. 
Quelle place donnes-tu au sport dans ta vie ?
Le sport a une place prépondérante dans ma vie professionnelle mais aussi personnelle dans le sens où il me permet d’aller toujours plus loin, de relever de véritables défis, tant physiques que mentaux. 
On l'a vu récemment, on se retrouve parfois dans des situations extrêmes dans la violence, qui peuvent s’étaler plus ou moins dans le temps. 
Le sport nous permet d'aborder la difficulté de ces situations plus sereinement, avec une meilleure maîtrise de soi et une endurance plus importante !
Le rythme d'emploi des CRS est soutenu, arrives-tu à conserver une pratique régulière ?
La vie en compagnie nous impose des déplacements à travers l’hexagone. Le fait d’être moins souvent à la maison est un obstacle concret à l’activité sportive régulière au sein d’un club. Cela dit, le fait de ne pas être chez nous, avec notre confort et nos habitudes, nous permet, si on le souhaite bien sûr, de s’entraîner plus régulièrement. On trouve toujours une salle de sport sur les lieux de déplacements mais avec une paire de running on a déjà ce qu'il faut.
Comment fais-tu pour t'entraîner ?
Comme la majorité de mes collègues je m'entraîne en dehors des heures de service. 
Le sport demande aussi des sacrifices et souvent au lieu de rentrer à la maison après ma journée de travail, je vais à la salle ou au stand de tir afin d’améliorer mes performances ! Le but premier étant de rendre mon épouse et mon petit bonhomme, fiers de moi ! Le second sera de montrer aux autres que malgré le handicap, on peut performer !!
La participation aux championnats FSPN n'est pas forcément évidente en CRS ?
Les championnats FSPN sont une finalité. Avant cela il y a le quotidien avec tout ce que propose l'association de la CRS 41.
Il faut que nos dates de repos coïncident avec les événements FSPN ! Lorsque nous sommes en déplacement cela reste compliqué. Peut-être que la FSPN devrait se baser sur les repos des compagnies pour effectuer ses championnats ? 
On a déjà la chance de bénéficier de la couverture administrative sur nos entraînements en dehors des heures de services. Il ne faut pas l'oublier car on est à l'abri de rien…
Parle nous de ce jour...
En sortant du travail, Il y a un peu plus d’un an, Mme P me coupait la route alors que je circulais à moto... Un choc d’une extrême violence ! 
Allongé sur la route, voyant l’état de ma jambe j’ai compris que ma vie allait définitivement changer ! Effectivement quelques jours plus tard, au prix de nombreuses tentatives et d’immenses douleurs, le médecin prenait la décision de couper ma jambe à hauteur du tibia. 
Aujourd'hui tu es revenu à la CRS, raconte-nous ton parcours...
Le retour à la CRS s’est fait au prix de nombreux mois en centre de rééducation ! 
Après deux mois alités non-stop, j’ai été transféré d’un CHU a un centre de rééducation, celui d’ANGERS. 
Le centre de rééducation me gardera 4 mois en hospitalisation de semaine, soit de la rééducation tous les jours, matin et après midi, du lundi au vendredi. 
Puis viendra l’hôpital de semaine, soit 3 rendez vous par semaine pour du kiné et de la musculation ! 
Après 4 mois d’hôpital de semaine, je serais enfin renvoyé à la maison. A ce moment là, de mon côté, commencera une rééducation personnelle en salle de sport avec 5 séances par semaine pendant 5 mois !
Puis viendra la reprise soit 15 mois d’arrêt de travail ! 
J’ai également pu reprendre mes séances de tir au sein de l’unité. 
Je mets aujourd'hui ces qualifications au service d'une discipline sportive : le tir paralympique afin de prétendre à une participation aux JO 2024 en tant qu’athlète. 
Les JO ? Tu peux nous en dire plus ? 
C’est un projet un peu fou j’avoue! Ce n’est pas une finalité mais une suite à l’aventure que je vis jour après jour !
Souhaitant mettre mes compétences techniques au service d’une discipline sportive, je suis entré en contact avec la Fédération Française de tir en Septembre 2019. 
À la suite d'un entretien téléphonique et d'un rendez-vous pour un tir d’essai au centre National de tir Sportif de Châteauroux (36), j’ai été retenu dans le dispositif " la relève " organisé par la FFTIR. Ce dispositif a pour but de révéler les nouveaux talents notamment pour la préparation des JO de 2024 à Pa-ris.
J’ai pu à ce jour participer à un stage National organisé par la FFTIR sur Nantes (44). Je suis dans ce cadre en lien et suivis par l’entraîneur de l’équipe de France paralympique - Martial - afin de parfaire les entraînements et les futures qualifications nationales qui arrivent fin 2020.
Si je suis qualifié et que je vais au bout, ce sera peut-être l’occasion de revenir te voir ?! Et qui sait, peut être avec une médaille ?
Une semaine après ta reprise tu t'engages sur le Mud Day organisé par la FSPN. Sans repère, tu mets la rapidement la barre haute ?
La hauteur dont tu parles, ce sont surtout des difficultés techniques ! Il faut s’imaginer que derrière une course comme celle-ci, il y a de véritables difficultés physiques d’une part mais aussi matériels pour une personne amputée ! Je pense notamment à la prothèse qui était faite exprès pour la course, ce que l’on appelle une lame. 
Effectivement le Mud Day sortait de l’ordinaire et aujourd’hui je peux dire avec fierté " oui je l’ai fait ". C’est grâce aux heures d’entraînement ainsi qu’au soutien de mon épouse et de mes proches, sans oublier Jean-Noël et Paul-André, mes prothésistes, qui m’ont fournis à titre d’essai, un pied capable de supporter les contraintes de cet événement !
Est ce que tu as un modèle pour t’inspirer ? 
Ce qui me permet d’aller plus loin et plus rapidement aujourd’hui c’est ma confiance et ma foi en Dieu ! 
Si l’on reste dans le domaine sportif, je m’inspire aujourd’hui des exploits de Marie-Amélie Le Fur, détentrice du Record du monde de saut en longueur : 6,01 m (2018) ou de Jérémie Gachet et Michka Guillot des athlètes concourant pour les championnats du monde de course d’obstacle en SPARTAN RACE. 
Tes projets sportifs ? 
J’ai en projet de m’attaquer aux courses d’obstacles comme les SPARTAN RACE qui offrent un niveau de difficulté et de technicité plutôt intéressant et si mon niveau me le permet intégrer l’équipe de France paralympiques de tir 
Un dernier mot avant de nous quitter 
Si j'ai un message à faire passer c'est que tout est possible !
Je prends plaisir à me dépasser et je veux montrer que le handicap n'interdit pas la pratique de notre métier, il faut s'adapter.
Je tiens à remercier tous ceux qui se sont battus pour que je puisse reprendre mon travail au sein de la CRS 41 ! Mon objectif est aujourd’hui de les honorer en performant professionnellement et personnellement.

Entretien réalisé par Vincent B pour la page Facebook de la ligue Centre Loire Bretagne.

Le règlement de la FSPN évolue et ouvre les portes aux licenciés en situation de handicap...


Le règlement médical de la FSPN évolue et va permettre ainsi aux fonctionnaires en situation de handicap de pratiquer les activités FSPN au sein des différentes associations des services de Police...


Anne, médaillée de bronze aux championnats du Monde...


Ils ont récidivé… Après la Chine il y a quatre ans, c'est en Slovénie qu'Anne (classe 7) est allée de nouveau chercher le Bronze et Fabien (classe 2) l'Or aux championnats du monde individuels.

Anne est secrétaire administrative dans la Police et Fabien est sous contrat image Police et parraine régulièrement nos journées... 

Stéphane MOLLIENS, partenaire habituel par équipes de Fabien a conquis le bronze également, et Thu KAMKHASOMPHOU, partenaire en double d'Anne, s'est emparée de l'argent.

 

Fabien a déclaré à Julien SOYER pour le site de la FFH :

« Je suis fier d’avoir offert une nouvelle Marseillaise au clan français. Il y a aussi beaucoup de plaisir. Il y a eu des moments difficiles après les Jeux de Rio mais je n’ai jamais douté. Je me savais capable d’évoluer à ce niveau. Je démontre que je suis toujours là sur les très grands événements. Je suis entré en douceur dans la compétition à travers deux matches de poule qui m’ont permis de bien m’acclimater à l’environnement, de bien cerner les difficultés d’acheminement entre la salle d’entraînement et celle des matches. Après, on entre dans une nouvelle phase, celle que je préfère, celle où j’aime aller au bout. En finale, il m’a fallu utiliser d’autres armes parce que Czuper a bien travaillé et m’a posé des problèmes même si le score ne le montre pas. Après les titres mondial et paralympique de 2014 et 2016, je remporte celui-ci. C’est ce qui m’importe le plus, de gagner de tels titres. Evidemment que j’aimerais marquer l’histoire. J’aime le sport, l’histoire du sport et les stats. Je veux laisser mon empreinte. Ce titre va aussi me permettre de préparer sereinement les Jeux paralympiques de Tokyo. »

 

et Anne:

« C’est magique, je suis sur mon petit nuage. C’est une belle surprise cette demi-finale. Je n’étais pas vraiment favorite au dernier carré, donc c’est… Wahouu… Je pense que je me sens mieux, que je comprends mieux certaines choses que par le passé. Je suis très heureuse, c’est génial. »

 

Bravo à vous quatre...


La FSPN & le handicap...en quelques actions...




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Guide pédagogique
Disciplines sportives et adaptations...
Source: site internet du PRNSH (http://www.handicaps.sports.gouv.fr/)
guide_pedagogique.pdf
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Le Manifeste pour une société inclusive et solidaire
Manifeste_CPSF.pdf
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Paris 2024, pour une société inclusive...

 

Le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) et Paris 2024 partagent le souhait d’une société plus inclusive et solidaire à travers le sport. La rencontre avec les acteurs français du handicap organisée au Sénat lundi 10 avril 2017 par le CPSF et le Comité de candidature Paris 2024, intitulée « Partageons le podium », a été le point de départ d’une collaboration étroite et fructueuse : si Paris obtient le formidable honneur d’accueillir les Jeux, elle se prolongera avec intensité pendant les sept années de préparation de l’événement, et bien au-delà.

A l’appui, un manifeste pour une société inclusive et solidaire a été déjà signé par une cinquantaine d’acteurs majeurs du handicap français, dont la Fédération Française Handisport qui s’inscrit pleinement dans cette démarche.

 

Retrouvez l'article complet sur le site Handisport.org



La série "Vinz et Lou"


Retrouvez d'autres vidéos de sensibilisation au handicap pour les enfants

sur le site "Vinz et Lou" et sur "You tube"


La série "Will" sur France 3


Pour retrouver ce nouveau compagnon cliquez ici

Pour en savoir plus sur ce projet complet qui veut accompagner les 6-10 ans:

Nouvelle série d’animation lancée par France 3, à partir du 14 novembre 2016, Will met en scène le quotidien d’un garçon de 9 ans. Mêmes rêves, mêmes délires que tous les gamins de son âge, sauf que Will, héros principal, se déplace en fauteuil roulant. Or, rien n’arrête ce jeune intrépide. Surtout pas son handicap.